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Art et Théâtre – Le Tiers Temps, 2022 /// Bordeaux

Projet artistique avec MC2a fédéré par Guy Lenoir qui annonce par cette mise en scène l’ultime spectacle de sa carrière.
Maylis Besserie à l’écriture, le génialissime Bernard Blancan en solo sur scène, Éric Blosse à la lumière, Karina Ketz pour l’univers sonore, Zola Ntondo au piano, Caroline Corbal pour la vidéo et moi-même aux fleurs et à la peinture de 3 mètres sur 2,50 cm qui se dévoile au clap de la fin avec le portrait de Samuel Beckett.
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Toutes les fleurs ont été « récoltées » pendant plusieurs mois dans les bennes à ordures du cimetière de la chartreuse de Bordeaux, grâce à l’aimable aide des gazonnières en charge de l’entretien des tombes.
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Avec tous nos remerciements à Fabienne Charbonnier et sa mère Valentine ainsi qu’à Laurent Robert Guillebeau pour le temps qu’ils ont passé à récolter ses fleurs abîmées pour qu’elles puissent retrouver une nouvelle vie sur scène. Ils ont fait découvrir leur métier de l‘entretien des sépultures qu’ils exercent avec une attention touchante.
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LE TIERS TEMPS

Bernard Blancan est SAM, le personnage du roman de Maylis Besserie (éditions Gallimard, Goncourt du 1° roman 2020) dans l’adaptation théâtrale de l’auteure, sur la scène du Théâtre des Beaux-Arts de Bordeaux (5-15 octobre).
Une réalisation MC2a, à laquelle ont participé :
Éric Blosse, Christophe Boery, Pascale Célérier, Caroline Corbal, Béatrice Hazard, Karina Ketz, Jeanne Lavaud, Guy Lenoir, Zola Ntondo, Edem Ntsukpui, Loïc et Tom Rojouan, Barbara Schroeder, Catherine Tétard, Zouhir Zouaoui .
Dans le cadre de Livre en poche
Coproduction, MC2a, Théâtre des Beaux-Arts, IDDAC,
Coréalisation, OARA
Soutien, EHPAD Terre-Nègre, Atelier 14 CPARC
« Rue Rémy-Dumoncel, dans le quatorzième arrondissement de Paris, se trouve un immeuble blanc – une modeste maison de retraite baptisée Le Tiers-Temps. Au milieu de la cour recouverte d’un gazon en plastique, un arbre solitaire. Parmi les résidents venus vivre ici leurs derniers mois, un grand échalas, au visage sombre mais aux yeux encore perçants, joue avec ses souvenirs où se mêlent deux langues, l’anglais de son Irlande natale et le français de son exil littéraire. Ce vieux monsieur s’appelle Samuel Beckett.
Ce premier roman dévoile un Beckett surprenant, attendant la fin (un comble), devenu pour ainsi dire l’un de ses propres personnages. Avec une délicatesse et une justesse de chaque instant, Maylis Besserie fait résonner, par la fiction, la voix caustique et lucide du grand Sam. Le charme opère et l’on voit défiler les épisodes qui ont marqué sa vie : l’amitié avec son maître James Joyce ; sa liaison avec la fille de ce dernier, Lucia ; la complicité avec son éditeur, Jérôme Lindon ; Les premières représentations de Godot ; la grâce de l’écriture et la déchéance d’un corps à bout de souffle ; mais aussi la vie quotidienne au Tiers-Temps, où Beckett a réellement résidé, mise en scène à travers les rapports d’infirmiers ou de médecins, et les monologues du vieux Sam, où l’humour, intact, rageur et ravageur, se mêle à la plus poignante mélancolie. On est saisi par une émotion grandissante à mesure que le roman accompagne le grand Irlandais vers son dernier silence. » (Babelio)
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