Arbre en pleurs

Herbi-corps

Depuis longtemps, je me penche sur l’idée du chemin. Il permet de planter le décor, de poser les choses vues, les choses sues. Quant au terme d’erre, il se définit par l’idée de voyager pour voyager. C’est errer, être vagabond. Je voudrais évoquer ces lignes invisibles qui orientent notre vie. Et comment certaines bifurquent.
Elles sont comme une présence autre enfouie en chacun de nous. Toutes ces lignes forment une suite d’interruptions, de passages, de respirations pour construire une histoire de géographie qui est tout autant une histoire humaine. Entre toutes ces lignes de vie qui sont nombreuses, il y a encore, bien sûr, une ligne qui traverse, transversale, la ligne du dehors. Elle file à l’infini, capable d’ouvrir des brèches sans pour autant nous jeter dans le vide.

Notes BS, 2019

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